Comité scientifique et organisateur
Ève Lamoureux est professeure au département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur une réflexion art et politique, notamment sur l’art engagé, les arts communautaires et la médiation culturelle. Elle est membre du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT), de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et du groupe de recherche ArtEspaceSocial. Elle a coédité dernièrement les livres suivants : avec Francine Saillant, Noémie Maignien et Fanny H.-Lévy, Médiation culturelle, musées, publics diversifiés. Guide pour une expérience inclusive (Écomusée du fier monde, 2021); avec Julie Paquette et Emmanuelle Sirois, Arts. Entre libertés et scandales. Études de cas (Nota Bene, 2020), avec Francine Saillant, InterReconnaissance. La mémoire des droits dans le milieu communautaire au Québec (Presses de l’Université Laval, 2018); avec Magali Uhl, Le vivre-ensemble à l’épreuve des pratiques culturelles et artistiques contemporaines (Presses de l’Université Laval, 2018), et avec Nathalie Casemajor, Marcelle Dubé, Jean-Marie Lafortune, Expériences critiques de la médiation culturelle (Presses de l’Université Laval, 2017).
Mona Trudel est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 1999. Elle a été, jusqu’à récemment, titulaire de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être. Elle poursuit deux champs de recherche, soit celui des pratiques artistiques et pédagogiques à visée sociale dans la communauté auprès de personnes marginalisées, et celui de l’intégration de la dimension interculturelle et inclusive en classe d’arts plastiques. Elle co-dirige actuellement la rédaction d’un ouvrage qui fait suite à la recherche La contribution de l’art au rétablissement et à l’inclusion sociale de personnes marginalisées (CRSH-2016-2019) impliquant des chercheur.e.s du domaine des arts, de la psychiatrie urbaine et de la médecine des toxicomanies. Ce projet a été sélectionné par l’UQAM parmi les 50 recherches ayant eu un impact significatif sur la société québécoise au cours des dernières années. Elle est membre du groupe de recherche ArtEspaceSocial.
Adriana de Oliveira est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM depuis 2017. Son champ d’intérêt s’articule autour de deux axes de développement dans le domaine de l’éducation artistique soit l’appréciation de l’art ainsi que l’intervention artistique et éducative en milieu communautaire et de soins. Elle s’intéresse particulièrement à l’apport de l’appréciation de l’art actuel au développement de la pensée critique des apprenant.e.s et aux pratiques sociales de l’art. Ses travaux récents portent sur les rôles qu’adoptent des artistes professionnels oeuvrant auprès de personnes en situation de marginalité et de vulnérabilité. Elle est membre de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être et du groupe de recherche ArtEspaceSocial.
Marilyn Lajeunesse travaille au département de l’éducation et du mieux-être du Musée des beaux-arts de Montréal depuis 1992. Elle est responsable des programmes éducatifs pour les adultes et les groupes communautaires. Parmi ses responsabilités, on compte l’élaboration et la coordination du programme primé Le Musée en partage. Elle travaille à l’élaboration de programmes avec divers groupes qui sont souvent mal desservis par les institutions culturelles. La co-création de ces activités est un facteur clé pour mobiliser ces groupes. Son expérience comprend le développement de ces programmes en lien avec les collections et les expositions ainsi que l’animation des visites. Elle a rédigé de nombreux documents d’interprétation pour les expositions et la collection, et a développé une expertise dans l’élaboration de scénarios d’audioguides. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université d’Ottawa, d’un baccalauréat en éducation artistique et d’une maîtrise en psychopédagogie de l’Université McGill.
Équipe de coordination
Tristan Sasseville-Langelier est candidat.e à la maîtrise en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Iel est membre du Centre de recherche – Cultures-Arts-Sociétés (CELAT) ainsi que de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC). Dans le cadre de son mémoire de recherche, appuyé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), iel s’intéresse aux démarches d’artistes actuel.le.s du milieu de l’art performance québécois, qui ouvrent dans leurs œuvres des espaces de réflexion sur des enjeux liés à la souffrance émotionnelle, la pathologisation ou la psychiatrisation. En s’appuyant sur les Mad Studies et les études queers, sa recherche propose d’analyser comment ces pratiques performatives permettent la production de connaissances alternatives sur des expériences, gestes ou actions pathologisés ou psychiatrisés. Ses travaux l’amènent à étudier de quelles manières l’art performance peut constituer un mode de résistance face aux régimes de savoirs normatifs et aux pratiques de la psychiatrie occidentale.
Commissaire indépendante et candidate à la maîtrise en histoire de l’art, Alexandra Tourigny Fleury concentre ses recherches sur les enjeux sociopolitiques entourant la question de l’agentivité des spectateur.trice.s en contexte artistique, sur la participation citoyenne par l’art et sur les pratiques de commissariat engagé. Son mémoire, appuyé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), porte sur l’agentivité politique des enfants en contexte d’expositions jeunesses d’art contemporain. Également coordonnatrice pour l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et auxiliaire de recherche pour le même organisme, Alexandra s’intéresse aux enjeux de la médiation et de l’accessibilité culturelle. Résidente de la petite municipalité de Saint-Norbert-d’Arthabaska dans le Centre-du-Québec, elle a à coeur la reconnaissance et le rayonnement des activités culturelles hors des grands centres urbains. Ses écrits ont fait l’objet de publications dans plusieurs revues consacrées aux arts, notamment dans Vie des Arts, Inter et Ex situ.
Sylvie Trudelle est professionnelle de recherche à l’Université du Québec à Montréal. Coordonnatrice de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être de 2015 à 2020, elle a également collaboré à plusieurs projets de recherche dans le domaine des arts. Elle est détentrice d’un DESS en éducation so-matique (2004), d’une maîtrise en danse (2006) et d’un doctorat en études et pratiques des arts (2017), où elle s’est penchée sur l’interrelation des sphères personnelle et professionnelle dans la carrière d’interprète en danse contemporaine.