Présentation de projets

Pour en savoir plus sur les projets de chacun.e de nos participant.e.s, consulter notre répertoire de projets engagés.

Présentation de projets (partie 1)
1er juin 2021 – 10h50

Marcelle Dubé est professeure retraitée du département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Chercheure à l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et membre de la Cellule régionale d’innovation en Médiation culturelle du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CRIMC), ses intérêts pour les arts, la culture et l’intervention sociale l’ont amenée à développer des recherches abordant plus spécifiquement les pratiques de médiation culturelle sous l’angle de l’inclusion sociale et de la diversité. Elle a codirigé l’ouvrage Expériences critiques de la médiation culturelle (PUL, 2017).

Hélène Duval (Ph. D. en sciences de l’éducation) est professeure en études des pratiques pédagogiques au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2005, et enseigne au sein de programmes de 1er et de 2e cycles. Ayant été auparavant active en tant qu’interprète sur scène ainsi qu’enseignante en milieu scolaire, elle a créé de nombreux projets pédagogiques novateurs en danse au secondaire. Membre de l’axe 2 de la Chaire art, culture et mieux-être ainsi que chercheuse associée du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), elle croise les concepts d’identité professionnelle, de réflexivité, de création et de pédagogie inclusive dans des dispositifs de recherche et de formation. Actuellement, elle est engagée dans trois études financées (FRQS-CRSH) portant sur l’éducation artistique notamment sur la danse comme moyen d’inclusion scolaire et sociale, plus particulièrement sur la notion d’agir inclusif en classe de danse.

Sylvie Fortin a été professeure au Département de danse de l’Université du Qué­bec à Montréal (UQAM) de 1986 à 2020. Dans le cadre de projets de recherche subventionnés, elle a travaillé autant avec des danseurs que des non-danseurs ayant des défis corporels va­riés. Au sein d’équipes de recherche en centre hospitalier ou en milieu communautaire, elle a accompagné, par la danse et la méthode Feldenkrais d’éducation somatique, des enfants et des adultes en situation de vulnérabilité (fibromyalgie, dépression, troubles du comportement ali­mentaire, maladies neuromusculaires, accident vasculaire cérébrale, toxicomanie). Ses travaux de recherche ont fait l’objet de plus d’une centaine de publications scientifiques et de nombreux ateliers pratiques en Europe, Amérique du Sud, Asie, Australasie et Afrique. En 2009, elle a reçu le University of Auckland Distinguished Visitor Award et en 2019 ses travaux de recherche ont été retenus par l’UQAM parmi les 50 projets ayant eu un impact significatif sur la société québé­coise. 

Maryse Gagné est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Uni­versité du Québec à Montréal depuis 2014. Auparavant, elle a oeuvré pendant vingt ans à titre d’enseignante en arts plastiques et médiatiques dans des écoles publiques de la Commission scolaire de Montréal au niveau secondaire. Ses intérêts de recherche portent sur l’enseigne­ment-création, la didactique des arts plastiques et médiatiques, l’identité professionnelle des enseignants en arts et le sens des apprentissages. 

Noémie Maignien est candidate au doctorat en muséologie, médiation, patrimoine à l’Université du Québec à Montréal sous la direction d’Ève Lamoureux. Elle a travaillé dans les milieux culturels et communautaires à Montréal (Exeko). Ses recherches portent sur les publics de la culture et les institutions culturelles à travers le prisme de l’accès à la culture. Elle est membre étudiante du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT), ainsi que de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et d’ARTENSO pour lesquels elle a également réalisé des mandats de recherche et de coordination.

Dominique Rey est une artiste multidisciplinaire dont les oeuvres ont été exposées au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses oeuvres font partie des collections du Musée des beaux-arts du Canada, la Galerie d’art de Winnipeg, Scotiabank et la Province du Manitoba. Elle a obtenu plusieurs prix et bourses, notamment elle fut récipiendaire de la résidence du Conseil des Arts du Canada à la Cité internationale des Arts à Paris en 2016. Dominique Rey détient une maîtrise en beaux-arts du Bard College de New York, ainsi qu’une maîtrise du Transart Institute de Berlin. Elle est professeure associée à l’école des beaux-arts à l’Université du Manitoba. Percevoir/Couper/Rassembler fut un projet de médiation culturelle où l’art actuel agit comme pont et instigateur dans une création participative. Par l’entremise de l’écriture, la photographie et le collage, les participant.e.s ont exploré leur vécu en tant que francophones de diverses ori­gines vivant au Manitoba.

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, avec mention de la Villa Arson à Nice et de la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam, Simon Zagari développe sa propre pratique artistique. Vidéaste et plasticien, il est l’un des fon­dateurs de l’atelier W à Pantin (France), espace de production artistique et d’exposition dédié à la jeune création. En 2015, il quitte la France après avoir travaillé plusieurs années en tant que technicien en muséologie dans des galeries d’art contemporain de renoms, pour s’installer à Montréal où il travaille en tant qu’assistant d’artistes. C’est en septembre 2018 qu’il intègre Les Impatients à titre de responsable de la collection. La Fondation les Impatients est un centre de création et de diffusion en art hors-norme, singulier et brut dont la principale mission est de venir en aide à des personnes ayant des problèmes de santé mentale par le biais de l’expression artistique. 

Présentation de projets (partie 2)
2 juin 2021 – 9h30

Nathalie Casemajor est professeure-chercheure au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS (Institut national de la recherche scientifique, Montréal). Son travail porte sur le développement culturel, la mobilisation citoyenne et la culture numérique. Elle est la coordinatrice de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et a coédité le livre Expé­riences critiques de la médiation culturelle (PUL, 2017). Elle a également mené des projets de recherche sur les institutions culturelles et Wikipédia, ainsi que sur la blockchain et la circula­tion des oeuvres d’art sur le Web. Elle a été membre du conseil d’administration de Wikimédia Canada.. 

Esther Filion coordonne Engrenage Noir, un organisme à but non lucratif privé et indépendant qui se consacre au développement de l’art action communautaire au Québec, notamment à travers le soutien et le développement de projets visant la transformation vers une société plus juste. Les projets consistent en un processus de groupe où des membres d’un organisme communautaire, un.e intervenant.e et un.e artiste se mobilisent et se mettent en action autour d’un enjeu commun aux membres (des personnes directement concernées par une injustice). Le processus vise à mettre de l’avant une revendication précise ayant un effet sur la situation, cela en faisant appel à l’art et en favorisant la participation démocratique aux décisions nécessaires au projet. 

Entrée au Musée des beaux-arts de Montréal en 1998, Louise Giroux a d’abord tra­vaillé comme médiatrice muséale. Elle possède un sens de l’accueil, une passion pour susci­ter des rencontres autour des oeuvres d’art et une grande capacité d’adaptation pour tous les publics. Cette expérience de terrain l’a convaincue que l’art est un vecteur de cohésion sociale et contribue positivement au plein épanouissement de la personne. En 2012, elle est promue res­ponsable des programmes éducatifs en mieux-être ou elle coordonne des projets en collabora­tion avec divers partenaires communautaires, universitaires ou scolaires dont l’objectif premier est l’amélioration de l’état de santé globale de chaque participant.e. Possédant un baccalauréat en psychologie de l’Université McGill, un baccalauréat en enseignement des arts et ayant pour­suivi des études en art thérapie de l’Université Concordia, ses intérêts se sont manifestement tournés vers les multiples liens que développent les participant.e.s à l’oeuvre d’art.   

Eva Sandri est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la commu­nication à l’université Paul Valéry Montpellier 3 (équipes de recherche LERASS et GRIPIC). Ses recherches portent sur les enjeux actuels de la médiation culturelle et sur l’imaginaire des dis­positifs numériques au musée. Elle a récemment publié l’ouvrage Les imaginaires numériques au musée, aux éditions MkF, 2020. Elle a également coordonné le supplément « Les injonctions dans les institutions culturelles : ajustements et prescriptions » dans la revue Les Enjeux de l’information et de la communication (2019). 

Margaux Szuter est candidate au doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en cotutelle avec l’Université Paris Nanterre, affiliée au laboratoire de recherche Histoire des Arts et des Représentations (HAR). Ses recherches s’intéressent principalement aux pratiques artistiques politisées initiées dans des contextes po­litiques non-démocratiques. Sa thèse, encadrée par M. Yves Jubinville (UQAM) et M. Emmanuel Wallon (Paris Nanterre), se penche sur la contestation politique des artistes sur les scènes de théâtres en Russie et en Biélorussie à travers notamment les expériences des compagnies du Belarus Free Theatre et du Teatr.Doc. Elle collabore ponctuellement avec la revue scientifique MIRANDA de l’Université de Toulouse Jean-Jaurès (France) et travaille régulièrement avec des artistes praticiens et des institutions théâtrales.

 Mona Trudel est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Uni­versité du Québec à Montréal (UQAM) depuis 1999. Elle a été, jusqu’à récemment, titulaire de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être. Elle poursuit deux champs de recherche, soit celui des pratiques artistiques et pé­dagogiques à visée sociale dans la communauté auprès de personnes marginalisées, et celui de l’intégration de la dimension interculturelle et inclusive en classe d’arts plastiques. Elle co-dirige actuellement la rédaction d’un ouvrage qui fait suite à la recherche La contribution de l’art au rétablissement et à l’inclusion sociale de personnes marginalisées (CRSH-2016-2019) impli­quant des chercheur.e.s du domaine des arts, de la psychiatrie urbaine et de la médecine des toxi­comanies. Ce projet a été sélectionné par l’UQAM parmi les 50 recherches ayant eu un impact si­gnificatif sur la société québécoise au cours des dernières années. Elle est membre du groupe de recherche ArtEspaceSocial.  

Présentation de projets (partie 3)
3 juin 2021 – 9h30

Elisabeth Otto est une historienne de l’art et commissaire indépendante basée à Montréal. Elle est candidate au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal où elle est chargée de cours en histoire de l’art et en muséologie. En ce moment elle termine sa thèse intitulée Art histories of unlearning : Emily Carr and Gabriele Münter. Parallèlement à ses re­cherches doctorales sur les artistes femmes et le primitivisme au début du 20e siècle, elle s’inté­resse aux interrelations entre l’art et la société, et étudie plus particulièrement la question de la migration des artistes, chercheur.e.s et concepts esthétiques de la fin du 19e siècle à aujourd’hui.

Natasha S. Reid est directrice générale du Centre des arts visuels à Montréal. Elle détient une maîtrise et un doctorat en éducation des arts de l’Université Concordia ainsi qu’un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université de Toronto. De plus, elle a réalisé des études postdoctorales à l’Université de New York et à l’Université du Québec à Montréal, appuyé par une bourse du gouvernement du Québec. Avant d’occuper son poste actuel au Centre des arts vi­suels, elle a été assistante-professeure en Art and Visual Culture Education à l’Université d’Ari­zona. Ses recherches portent sur les récits des éducateur.trice.s et participant.e.s des musées, l’éducation artistique pour la justice sociale et l’art socialement engagé. Natasha Reid a travaillé avec une variété de centres d’art et de galeries incluant l’University of Arizona Museum of Art, la Galerie FOFA ainsi que La Centrale Galerie Powerhouse. 

Melissa Smith est conservatrice adjointe des programmes communautaires à la Art Gallery of Ontario (AGO). Ses responsabilités comprennent la création de programmes pu­blics inclusifs pour les adultes et la défense de l’accessibilité culturelle. Motivée par un enga­gement soutenu à explorer la relation unique entre l’art et le public, elle a reçu le prix Museum Visitor Engagement du Musée Royal de l’Ontario en 2014, et l’un de ces programmes à la Art Gal­lery of Ontario (AGO) a été récompensé par le prix du public de l’organisme Long Term Care Homes and Services de la ville de Toronto. Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de la Western University et d’une maîtrise en études muséales de l’Université de Toronto. Elle est également instructrice à temps partiel dans le cadre du programme d’études supérieures Inclu­sive Design de l’OCADU et siège au conseil d’administration du centre communautaire juif Miles Nadal. 

Joanne Waxman, professionnelle en collecte de fonds, a 25 ans d’expérience dans le secteur des organismes à but non lucratif. En tant que vice-présidente des partenariats straté­giques à la BC Children’s Hospital Foundation (BCCHF), elle a l’occasion de diriger et de participer à des initiatives et des projets uniques et incroyablement percutants qui contribuent la mission de la Fondation, à savoir, l’amélioration de la santé des enfants par l’excellence des pratiques en matière de philanthropie. Le projet Children’s Healing Experience rend possible des expériences de guérison inspirantes qui engagent et réconfortent les enfants, les jeunes, les familles et le personnel de l’hôpital, en ayant un impact concret sur leur santé par l’intégration d’oeuvres d’art choisies afin d’améliorer leurs conditions de soins et leur environnement physique. Sa participa­tion au Children’s Healing Experience Project est un point culminant de sa carrière.