Mélanie Deveault est la directrice de l’éducation et du mieux-être au Musée des beaux-arts de Montréal. Auparavant, elle a été chef de l’éducation, de l’engagement communautaire et des programmes culturels au Musée McCord Stewart. Elle a été responsable du développement des projets éducatifs au Musée des beaux-arts de Montréal, période durant laquelle elle a créé ÉducArt (2017), une plateforme éducative numérique récompensée. Elle a commencé sa carrière en enseignant l’histoire de l’art au niveau collégial. Deveault est titulaire d’une maîtrise en muséologie de l’Université du Québec à Montréal et d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal. Elle s’est engagée à aborder l’art, l’histoire et la culture sous l’angle de l’inclusion sociale et à contribuer à la création d’espaces plus sécuritaires pour toutes les communautés dans les murs des musées.
Sylvie Fortin a été professeure au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) de 1986 à 2020. Dans le cadre de projets de recherche subventionnés, elle a travaillé autant avec des danseurs que des non-danseurs ayant des défis corporels variés. Au sein d’équipes de recherche en centre hospitalier ou en milieu communautaire, elle a accompagné, par la danse et la méthode Feldenkrais d’éducation somatique, des enfants et des adultes en situation de vulnérabilité (fibromyalgie, dépression, troubles du comportement alimentaire, maladies neuromusculaires, accident vasculaire cérébrale, toxicomanie). Ses travaux de recherche ont fait l’objet de plus d’une centaine de publications scientifiques et de nombreux ateliers pratiques en Europe, Amérique du Sud, Asie, Australasie et Afrique. En 2009, elle a reçu le University of Auckland Distinguished Visitor Award et en 2019 ses travaux de recherche ont été retenus par l’UQAM parmi les 50 projets ayant eu un impact significatif sur la société québécoise.
Lourdès Rodriguez del Barrio est professeure titulaire à l’école de travail social de l’Université de Montréal. Elle dirige l’Équipe de recherche-action en santé mentale et culture (ÉRASME) et l’Alliance de recherche internationale université-communauté Santé mentale et citoyenneté (ARUCI-SMC). Elle est également directrice scientifique à la recherche sociale du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal (NIM). Son programme de recherche porte sur le développement de pratiques alternatives en santé mentale et se fonde sur l’expérience des personnes concernées pour comprendre la souffrance, l’exclusion et les stratégies pour y faire face et leur rapport au politique et à la citoyenneté. Ses travaux se doublent d’une réflexion critique sur les méthodes qualitatives en recherche-action et en évaluation pluraliste et formative. Elle a dirigé le groupe de travail sur la qualité des services dans la communauté en santé mentale du Comité de la santé mentale du Québec. Le résultat de ses travaux (Repenser la qualité des services dans la communauté. Changer de perspective) a été nommé au Prix Orange de l’AGIDD-SMQ.
Marilyn Lajeunesse travaille au département de l’éducation et du mieux-être du Musée des beaux-arts de Montréal depuis 1992. Elle est responsable des programmes éducatifs pour les adultes et les groupes communautaires. Parmi ses responsabilités, on compte l’élaboration et la coordination du programme primé Le Musée en partage. Elle travaille à l’élaboration de programmes avec divers groupes qui sont souvent mal desservis par les institutions culturelles. La co-création de ces activités est un facteur clé pour mobiliser ces groupes. Son expérience comprend le développement de ces programmes en lien avec les collections et les expositions ainsi que l’animation des visites. Elle a rédigé de nombreux documents d’interprétation pour les expositions et la collection, et a développé une expertise dans l’élaboration de scénarios d’audioguides. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université d’Ottawa, d’un baccalauréat en éducation artistique et d’une maîtrise en psychopédagogie de l’Université McGill.
Adriana de Oliveira est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM depuis 2017. Son champ d’intérêt s’articule autour de deux axes de développement dans le domaine de l’éducation artistique soit l’appréciation de l’art ainsi que l’intervention artistique et éducative en milieu communautaire et de soins. Elle s’intéresse particulièrement à l’apport de l’appréciation de l’art actuel au développement de la pensée critique des apprenant.e.s et aux pratiques sociales de l’art. Ses travaux récents portent sur les rôles qu’adoptent des artistes professionnels oeuvrant auprès de personnes en situation de marginalité et de vulnérabilité. Elle est membre de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être et du groupe de recherche ArtEspaceSocial.
Ève Lamoureux est professeure au département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur une réflexion art et politique, notamment sur l’art engagé, les arts communautaires et la médiation culturelle. Elle est membre du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT), de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et du groupe de recherche ArtEspaceSocial. Elle a coédité dernièrement les livres suivants : avec Francine Saillant, Noémie Maignien et Fanny H.-Lévy, Médiation culturelle, musées, publics diversifiés. Guide pour une expérience inclusive (Écomusée du fier monde, 2021); avec Julie Paquette et Emmanuelle Sirois, Arts. Entre libertés et scandales. Études de cas (Nota Bene, 2020), avec Francine Saillant, InterReconnaissance. La mémoire des droits dans le milieu communautaire au Québec (Presses de l’Université Laval, 2018); avec Magali Uhl, Le vivre-ensemble à l’épreuve des pratiques culturelles et artistiques contemporaines (Presses de l’Université Laval, 2018), et avec Nathalie Casemajor, Marcelle Dubé, Jean-Marie Lafortune, Expériences critiques de la médiation culturelle (Presses de l’Université Laval, 2017).
Mona Trudel est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 1999. Elle a été, jusqu’à récemment, titulaire de la Chaire de recherche UQAM pour le développement de pratiques innovantes en art, culture et mieux-être. Elle poursuit deux champs de recherche, soit celui des pratiques artistiques et pédagogiques à visée sociale dans la communauté auprès de personnes marginalisées, et celui de l’intégration de la dimension interculturelle et inclusive en classe d’arts plastiques. Elle co-dirige actuellement la rédaction d’un ouvrage qui fait suite à la recherche La contribution de l’art au rétablissement et à l’inclusion sociale de personnes marginalisées (CRSH-2016-2019) impliquant des chercheur.e.s du domaine des arts, de la psychiatrie urbaine et de la médecine des toxicomanies. Ce projet a été sélectionné par l’UQAM parmi les 50 recherches ayant eu un impact significatif sur la société québécoise au cours des dernières années. Elle est membre du groupe de recherche ArtEspaceSocial.