Affiches scientifiques : étudiant.e.s des cycles supérieurs

Anne-Philippe Beaulieu est étudiante au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Spécialiste de l’histoire des imprimés au Canada français au XIXe siècle, elle commence une thèse sur les dessinateurs de presse montréalais, sous la codirection de Ersy Contogouris (Université de Montréal) et Dominic Hardy (Université du Québec à Montréal). Ses intérêts portent sur la question des imaginaires collectifs, des mythes et de l’identité nationale.

Indira Béraud est curatrice indépendante. Née en 1992, elle vit et travaille à Paris. Après un master en histoire de l’art (Paris 1 – Panthéon Sorbonne), un master spécialisé intitulé Culture, Criticism and Curation (Central Saint Martins, Londres), elle est aujourd’hui can­didate au doctorat en Études et pratiques des arts (Université du Québec à Montréal (UQAM)). Elle oriente ses recherches sur la survie en lien avec l’écologie et cherche à définir une ap­proche curatoriale qui s’inscrit dans une logique de décroissance. En 2017, elle a fondé la re­vue numérique Figure Figure (www.figurefigure.fr) spécialisée dans la jeune création entre la France et l’Angleterre. Depuis 2019, elle a assuré le commissariat des expositions : Il est urgent que le pro_grès pro_gramme (The Window, Paris), I have done things here I couldn’t do elsew here (6B, Saint-Denis), Crois de bois, crois de fer (Institut Français de Budapest) et Liaisons Dyslexiques (Espace Le Carré, Lille).

Aziz Boughedir détient une licence en art plastique obtenue à l’Institut Supérieur des beaux-arts de Tunis. Il soutient par la suite un master de recherche dans le même Institut où il s’intéresse aux galeries d’art actuel tunisiennes. Depuis janvier 2020, il est candidat au docto­rat à l’Université de Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur la valorisation de l’art arabe contemporain et les systèmes du marché de l’art. Son projet de thèse, sous l’angle d’une étude de cas, se penche sur l’émergence et l’évolution du marché de l’art arabe contemporain, plus spécifiquement tunisien, de la période du protectorat à nos jours. 

Christine Brault vit et travaille à Tio’tià :ke/Montréal. Artiste transdisciplinaire, elle crée, selon les contextes, des actions performatives et des interventions in situ, selon un angle poétique et artiviste. Ses recherches concernent les problématiques de migration, d’iden­tité frontalière, de droits humains, de violence faite aux femmes et à la terre. À travers ses explo­rations et expérimentations, elle cherche à créer un dialogue performatif évoquant une certaine forme de rituel lié à la terre, aux êtres humains, leurs langages, leurs transformations. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal avec une maîtrise en arts visuels, doctorante en études et pratiques des arts, elle questionne la réception de performances de nature artiviste qui se réalisent dans l’espace public, hors des cadres institutionnels. Assurant une présence régulière dans diverses rencontres de performance au Mexique et dans plusieurs autres pays d’Amérique latine, elle a également présenté son travail au Québec, au Canada, en Europe, en Chine et aux États-Unis. 

Anna Brunette est étudiante à la maîtrise en histoire de l’art àl’Université du Québec à Montréal sous la direction de Marie Fraser. Ses recherches portent sur l’esthétique de l’urgence climatique et les stratégies de mobilisation environnementale en art actuel, en particulier à travers les expositions à thématique écologique dans les musées d’art et les pro­grammes de médiation entourant ces expositions. Durant son parcours en muséologie, en mé­diation culturelle et en arts visuels, elle a notamment réaliséun séjour d’études àl’Université Sorbonne Nouvelle, effectué un stage au Musée d’art contemporain de Montréal, travaillé à la Galerie de l’UQAM et été boursière du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. En 2019, elle a coorganisé le colloque annuel de l’ACSHA (Association des cycles supérieurs en histoire de l’art), intitulé Perspectives environnementales en art. Ses textes sont parus dans les revues Espace art actuel et Esse arts + opinions

Camille Courier, a réalisé des projets plastiques pour les ateliers de l’Opéra de Paris en dialogue avec ses créations présentées dans le champ des arts visuels. De nombreuses collaborations avec des plasticiens, des compagnies de théâtre et de danse s’ensuivirent. Depuis 2003, elle a exposé ses créations en Europe et au Canada. Ses environnements en dessin de grand format ont reçu plusieurs prix et bourses. Chargée de cours à la Faculté des arts de l’Uni­versité du Québec à Montréal depuis 2016, elle enseigne les arts visuels et le théâtre. Elle ter­mine sa recherche-création doctorale sur les relations entre gestes de dessiner, parcours d’exil actuels et émergences micropolitiques. Elle a exposé ses recherches sur le geste de dessiner (pratiqué entre les scènes des arts visuels et vivants) dans le cadre de colloques internationaux, et a publié plusieurs articles sur la question. Elle est membre du groupe de recherche PRint1 et du Centre de recherches en arts technologiques Hexagram. 

Ayant oeuvré au Musée McCord-Stewart de 2013 à 2019 comme chargée de projets en action éducative et citoyenne, Laura Delfino a commencé un doctorat au département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal à l’automne 2019 et elle a rejoint les équipes de la Chaire de recherche du Ca­nada en Muséologie citoyenne. Son projet de thèse s’intitule Le musée, un acteur de la construc­tion du sentiment d’appartenance sociale. En empruntant aux pratiques de la recherche-action, l’objectif est de contribuer à l’avancement des processus de décolonisation des musées par des actions concrètes et de faire du musée un levier de transformation sociale. Dans le cadre d’une bourse du programme MITACS Accélération, elle collabore actuellement avec PRISME, le labora­toire d’innovation en médiation numérique du Musée des beaux-arts de Montréal. 

Felicia F. Leu travaille présentement sur sa thèse de doctorat traitant de la récep­tion des performances socialement engagées au XXIe siècle à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a étudié la psychologie (B.Sc.) et l’histoire de l’art (B.A. et M.A.) à Munich, Vienne et Paris. Souhaitant établir un lien entre la psychologie et l’histoire de l’art, ses principaux intérêts de recherche portent sur les transformations potentielles que l’art engendre sur son public; elle a publié divers textes sur le sujet. Son travail se nourrit également par la pratique des exposi­tions; elle a assisté les équipes de conservation au MoMA à New York (2019), au Centre Pompi­dou à Paris (2018) et à la Haus der Kunst à Munich (2016). 

Anna-Lou Galassini est doctorante en Muséologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses champs d’expertise sont : l’histoire des musées, la nouvelle muséolo­gie et la justice sociale. Le bien-être des employé.e.s de ce secteur est au centre de sa recherche.

Véronica Gill possède une expérience professionnelle de plus de 25 ans en gestion de projets reliés aux domaines des communications et de l’éducation, dont 20 ans au sein du ré­seau collégial québécois. Elle est détentrice d’un baccalauréat en communication (profil cinéma) de l’Université du Québec à Montréal, d’une maîtrise en technologie éducative de l’Université de Montréal, et d’une maîtrise en éducation et communication relative à l’environnement (Environ­mental Education and Communication) de l’Université Royal Roads à Victoria, Colombie-Britan­nique. Dans le cadre de ce second diplôme de deuxième cycle, ses travaux de recherche portent sur les impacts d’un projet participatif et artistique sur les habitudes de consommation et la production de déchets de sept ménages du quartier Villeray à Montréal. 

Candidate au doctorat interuniversitaire en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Brigitte Nga Ondigui détient un Master en histoire de l’art et a travaillé comme enseignante-chercheure à l’Univer­sité de Yaoundé I (Cameroun). Elle est spécialiste du tissu traditionnel tiré de l’écorce battue, obom, et du m’mouat (costume traditionnel), un élément important de la culture matérielle de son pays. Sensibles aux enjeux du postcolonialisme et de la résurgence de la culture résiduelle dans les sociétés, ses recherches actuelles portent sur l’évolution du m’mouat en milieu Ekang (population du Cameroun méridional) et particulièrement sur la production et la consommation de ce dernier qui semblent répondre à des besoins contemporains, liés à des questions d’expres­sion identitaire, d’agentivité et de décolonialisme.

Andréanne Parent est étudiante au doctorat interuniversitaire en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Ses recherches portent principalement sur l’histoire de l’art français des 18e et 19e siècles, et plus spécifiquement sur la formation artistique des femmes et des jeunes filles de la région parisienne, de la fin de l’Ancien Régime jusqu’à la Monarchie de Juillet, qu’elle étudie à travers une perspective interdisciplinaire (théories féministes et di­sability studies). Elle s’intéresse aux mouvements et aux manifestations artistiques de la pé­riode postrévolutionnaire et de l’ère romantique, ainsi qu’aux rôles (effacés) joués par les femmes (ignorées) de l’histoire de l’art. Son sujet de maîtrise portait notamment sur le parte­nariat entre le peintre d’histoire Anne-Louis Girodet (1767-1824) et la femme de lettres et de théâtre Julie Candeille (1767-1834), considérée à tort comme « la petite femme derrière le grand homme ». Son mémoire, dirigé par la professeure Peggy Davis, est paru en 2020 à l’Université du Québec à Montréal. 

Geneviève Saumier est étudiante au doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, sous la direction d’Ève Lamoureux et avec l’appui du CRSH. Elle a obtenu une maîtrise en anthropologie de l’Université de Montréal où elle a ensuite travail­lé comme agente de recherche à la Chaire en Paysage et Environnement. Elle est présentement chargée de cours à l’École nationale d’anthropologie et d’histoire de Mexico où elle dirige le projet de recherche formative Art contemporain et anthropologie. Avec l’artiste José Miguel Gon­zalez Casanova, elle a coédité le livre Artropología : Un acercamiento entre disciplinas (2018), avec l’appui du Fonds national pour la culture et les arts (FONCA) du Mexique. Dans le cadre de ses recherches portant sur le processus cocréatif qui caractérise le travail de terrain ethno­graphique, elle collabore actuellement à un projet d’art participatif réalisé à Misión du Arnedo, village du nord de l’État du Guanajuato  

Marie Tissot est candidate au doctorat en muséologie, médiation et patrimoine à l’Université du Québec à Montréal. Dans le cadre de ses recherches et missions, elle explore les possibilités de collectionnement et de mise en exposition des arts de la scène. Elle porte égale­ment un intérêt pour les pratiques artistiques à caractère social et pédagogique. Depuis 2019, elle travaille dans le groupe de recherche Le musée à l’épreuve du performatif

Commissaire indépendante et candidate à la maîtrise en histoire de l’art, Alexandra Tourigny Fleury concentre ses recherches sur les enjeux sociopolitiques entou­rant la question de l’agentivité des spectateur.trice.s en contexte artistique, sur la participation citoyenne par l’art et sur les pratiques de commissariat engagé. Son mémoire, appuyé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), porte sur l’agentivité politique des enfants en contexte d’expositions jeunesses d’art contemporain. Également coordonnatrice pour l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et auxiliaire de recherche pour le même organisme, Alexandra s’intéresse aux enjeux de la mé­diation et de l’accessibilité culturelle. Résidente de la petite municipalité de Saint-Norbert-d’Ar­thabaska dans le Centre-du-Québec, elle a à coeur la reconnaissance et le rayonnement des ac­tivités culturelles hors des grands centres urbains. Ses écrits ont fait l’objet de publications dans plusieurs revues consacrées aux arts, notamment dans Vie des Arts, Inter et Ex situ.