Reconnaissance territoriale

Nous souhaitons débuter en reconnaissant que les institutions ayant collaboré à la réalisation de ce colloque international, soit l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), sont toutes deux situées sur des territoires autochtones qui n’ont jamais été cédés. La nation Kanien’kehá:ka (Mohawk) est reconnue comme étant la gardienne des terres et des eaux de Tiohtià:ke (Montréal), qui a longtemps servi de lieu de vie, de rencontres et d’échanges pour de nombreuses Premières Nations. Nous souhaitons aussi reconnaître les forts liens qui unissent la nation Anishinaabe à ce territoire connu par ce peuple comme Mooniyang. Aujourd’hui, les terres de Tiohtià:ke / Mooniyang abritent une population autochtone diversifiée, ainsi que de personnes issues des autres peuples qui y résident. Nous respectons les liens continus avec le passé, le présent et l’avenir dans nos relations avec les Peuples Autochtones et les autres membres de la communauté montréalaise1.

1 Cette déclaration est basée sur l’énoncé de reconnaissance territoriale de l’Université Concordia (Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal) https://www.concordia.ca/indigenous/resources/reconnaissance-territoriale.html ; ainsi que sur l’énoncé de reconnaissance territoriale proposé par le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC) de l’UQAM (Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal) https://griaac.uqam.ca/reconnaissance-territoriale/ ; et sur l’énoncé de reconnaissance territoriale de l’Université McGill (Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal) mcgill.ca/indigenous/land-and-peoples/learn-about-land-and-peoples-tiohtiake-montreal.